La garde

Fantaisy admira un arbre.

Ensuite Fantaisy admira un arbre.

Ensuite Fantaisy admira encore un arbre.

Ensuite Fantaisy admira, pour changer, un arbre.

Ensuite Fantaisy admira une pierre, qui se situait devant un arbre qu'il admira ensuite.

Ca y ai, il s'est déconcentré. Ahlalala malheur malheur. Fantaisy releva la tête haute et... BANG ! Choc ! Un cheval se tenait devant lui en le fixant. Fantaisy eu un mouvement de recul.

« Vas t-en, t'es pas chez toi ici. »

Fit-il hostile.

Mince, il a donc vu son manège ridicule... Un peu honteux, le cheval ne répondit pas.

Quoi, un ami du chef ? Lui ? Fantaisy faillit rappliquer, mais en même temps, s'il disait la vérité... Après, il avait l'air très sûr de lui, ce cheval.

D'un autre côté, il n'avait jamais vu ce cheval avec le chef. Mais Fantaisy pensait l'avoir déjà vu, ce cheval, en même temps...

Dans tout les cas, sa visite n'est prévue. Sinon, lui, le garde, serait au courant.

« Pourquoi veux-tu voir le chef ? »

Si c'était un ami du Troupeau et qu'il était le gardien, il avait le droit de lui faire subir un interrogatoire. Et il avait déjà d'autres idées de questions.

- Je ne déballe pas ma vie privé devant n'importe qui.

Son air était moins hautain que tous à l'air... tous simplement que si il voulait être crédible, il ne fallait pas qu'il soit trop agressif, pour un "ami" du chef. Sinon, il aurait volontiers enlevé le vie "privé", et remplacé "n'importe qui" par sous-gradés, ou "idiot de ta sorte".

Les choses se corsaient. Il ne connaissait pas le chef, et ce cheval devant lui pourrait très bien être son fils, ou autre personne important du village. Mais cela n'avait rien avaoir avec ce qu'il avait dit... pour une fois, son "n'importe qui ne le désignait, mais était tous simplement:

- C'est une généralité voyons. Et pourquoi je devrais te connaître, les chevaux sont tous égaux sur cette terre ! Ou es-tu complétement vaniteux ?

A mon avis, il aurait très bien pus dire ça à son miroir.

Insanity commençait un peu beaucoup à en avoir marre.... Oh et puis peu importe si il le croyait ou non être l'ami du CHef, il voulait continuer de se promener, c'tout.

- T'as fini ? J'peux passer ? Le bruit qui avait suivit sa phrase aurait sûrement était un grognement, si les chevaux pouvaient en faire.

Fantaisy maitrise son début de panique. La brute commençait à insister, là il ne s'agissait plus de perdre du temps. Fantaisy se grandit et lanca :

« Qu'es-tu v'nu faire ici ?! Réponds. Tu peux encore te casser si tu veux. Mais saches qu'on est bien plus que toi sur ce territoire. »

C'est vrai, quoi, il n'avait qu'à gueuler pour que les autres rapplique.

Fantaisy racla le sol mais s'arrêta vivement. Ce cheval là était solitaire, et semblait total hostile aux Troupeau... Quel était son but ? Et si cette terreur dont tout le monde parle pouvait devenir un allié ? Fantaisy voulait voir crever le Troupeau de l'Aube. Et si Abruty aussi ?

Insanity était prêt à foncer sur le cheval pour son impertinence. Mais il s'arrêta devant lui, et haussa un sourcil.

- Qu'y a-t-il ? Tu me menaces puis tu t'arrêtes ? Tu as peur ?

Évidemment, il ne pouvait pas savoir ce que le cheval pensait réellement.

« Non, non je n'ai pas peur. Seulement je pense à une chose. »

Comment entrer dans le sujet ?

« Écoute, déjà, je t'ai reconnu, enfin tu dois l'avoir compris. Tu es... On parle souvent de toi. Que recherches-tu ? Pas là tout de suite maintenant, mais globalement. »

Insanity trouvait cela drôlement étrange... mais mentait-il ? Juste pour connaître son vrai but ?

- Si je suis si connu que ça, tu devrais le savoir, non ?

« A première vue je dirais que tu veux tout saccager. »

C'était vrai. Et Absurdity semblait entrer de lui-même dans le sujet. Mais est-ce que ce cheval avait des intensions de coups d'Etat ?

- Et qu'est-ce que ça te ferais ?

Il savait très bien qu'il répondait à la question du pie en disant ça, mais le cheval commençait à l'intéresser...

« Enchanté Fantaisy. Moi, c'est Insanity. »

Il recula et baissa légèrement la tête, de façon à montrer qu'il ne lui voulait rien de mal. Enfin, c'est ce qu'il montrait

« J'irais voire ton chef plus tard... j'ai affaire.» Continua-t-il en souriant, et en ayant le regard légèrement dans les vapes.